Nazca et ses lignes mystérieuses
On arrive à Nazca avec 1h de retard : notre bus était coincé sur la Panaméricaine à cause d’un accident entre un autocar très cheap
et un camion de livraison. On déplore plusieurs morts. Notre chauffeur et le personnel de bord trouvent judicieux de nous enfermer,
histoire qu’on puisse assister au sauvetage des survivants, derrière les vitres… Je pousse un énième coup de gueule. Dorit commence
à s’habituer à mes sautes d’humeur !
Le lendemain, balade dans la petite ville, qui commence à s’affairer à l’approche des festivités du 31 décembre. Et on réserve un vol
pour admirer les lignes de Nazca, le lendemain matin. Ah ! et on s’entraîne nous aussi pour le Réveillon, hum.
Malgré les conseils prodigués par les agences, guides et autres backpackers, j’avale un copieux petit-déj avant d’embarquer
dans ce petit coucou.
Je profite d’ailleurs de ces quelques lignes pour remercier ma mère et ma grand-mère, qui m’ont généreusement dotée d’un organisme
suffisamment solide pour supporter les rotations effectuées par notre pilote intrépide. Ce qui n’était pas le cas de Dorit qui a tenté,
durant toute la durée du vol, de se débarrasser de tout ce qu’elle n’avait pas ingurgité dans la matinée.
Le vol dure exactement 35 minutes et nous permet de contempler ces différentes formes dessinées par on ne sait qui,
on ne sait pourquoi, on ne sait quand…
Pour plus d’explications, je vous conseille de lire cet article : http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9oglyphes_de_Nazca.
Admirez malgré tout sur ces photos l’Astronaute (1), l’Arbre et les Mains (2), le Colibri (3).
Je suis fière en tout cas d’avoir vaincu ma peur de l’avion pendant ces longues minutes… Pour fêter dignement l’événement,
on chope un bus pour Ica, oasis perdue dans le désert où nous terminerons l’année en beauté, non mais !