Uyuni, terre de contrastes (sic)

Publié le par melanie joly

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J’arrive à Uyuni samedi soir, quasiment sans un sou en poche. La ville fait peur… Elle n’est que le point de départ du célèbre
tour du Salar, qu’on peut faire en 1 à 4 jour(s). Je m’arrête à la première agence,
y rencontre Hughes - Belge croisé à Potosi, avec
lequel je vais boire et manger et re-boire -, et je réserve
mon expédition à crédit.

 


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Dimanche matin, on grimpe dans la jeep en compagnie de Viviana, étudiante en médecine au Paraguay, Gabriela et Renata,
jeunes Brésiliennes de Sao Paulo, et Abbygail, Australo-routarde qui s’avèrera
très rigolote. Hughes décèle immédiatement
un niveau d’énergie limité de la part de nos 3 premières
comparses… Premier stop : le cimetière des trains, qui acheminaient
le sel extrait du Salar vers le Chili.



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Pendant 3 jours, nous traverserons, sans trop nous fatiguer, le fameux désert, d’où est extrait une quantité importante de sel
non iodé, promis à l’exportation.
On aperçoit au loin des travailleurs qui jouent de
leur pelle pour remplir un camion. Pas une
seule machine à l’horizon : elles risqueraient de polluer les lieux,
site heureusement protégé.



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On a de la chance : la veille au soir il a plu ; les nuages se reflètent dans quelques centimètres d’eau, le ciel et le sol se confondent,
on ne distingue pas bien la ligne d’horizon… À mon retour à Uyuni, 3 jours
plus tard, j’apprends que la traversée risque de ne pas
être possible, à cause des orages des nuits précédentes.
Je mesure encore plus notre chance.



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On tente de faire preuve de créativité lors de nos nombreuses pause/poses-photos. C’est pas toujours gagné…



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Nelly, notre guide-cuisinière, et Gonzague, notre chauffeur, répondent de manière très professionnelle à nos nombreuses
questions. Malheureusement, parfois, c’est trop technique, et j’ai du mal à suivre. Je compte sur Hughes pour me faire
un petit résumé.



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L’une de nos haltes se situe, comme toujours, au milieu de nulle part, où l’on peut tout de même visiter un ancien hôtel construit
uniquement en sel. Les conditions d’hygiène n’étant pas respectées, il a dû fermer.
Mais il s’est transformé en musée, que l’on peut
visiter, moyennant l’achat d’une friandise.
Je n’ai pas
d’argent…



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J’ai tout juste de quoi payer l’entrée à la Isla Inca Huasi, royaume du cactus, terre aride au centre du Salar. Apparemment,
les 15 Bolivianos exigés pour la visiter servent à financer l’électricité de 2 villages
environnants.



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On admire la vue, on prend des dizaines de photos of course, on hallucine sur un groupe de Japonaises qui ne sortent jamais
sans leur ombrelle, et on laisse Nelly nous préparer notre premier succulent repas,
que nous dégusterons, assis sur des tables
en sel au pied de l’îlot.



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On ne se connaît pas encore bien, alors on manque un peu d’aise et de génie pour les poses. De gauche à droite : Abbygail, Hughes
et Viviana. Nos 2 copines Brésiliennes se tiennent la plupart du temps à l’écart.

 


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Spéciale dédicace pour Ève… Magique, non ?! Les formes hexagonales sont le résultat de l'évaporation de l'eau sous la croûte de sel.



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Je laisse tout ce petit monde faire connaissance



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En fin d’après-midi, on débarque à San Juan de Rosario, dans un bâtiment sommaire, où il faut payer sa douche et partager
une chambre spartiate… On squatte avec les nombreux lamas qui ont envahi le terrain
de foot, attenant à notre alojamiento.



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On tente quand même de se balader dans le village. Le point d’orgue : une toute petite église avec son clocher. Après le dîner,
Abby, Hughes et moi partons faire le tour des bars.
Le proprio de LA discothèque est
au Chili. On échoue donc dans la salle-à-manger
de l’épicière, qui, entre 2 chansons hurlées par sa sono,
nous apprend quelques rudiments de quechua. On part lors de la coupure
quotidienne d’électricité.



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Lundi matin, réveil à 6h, départ à 7h. Direction : la Laguna Hedionda où s'ébattent des centaines de flamants roses. Ils viennent
entre autres du Pérou et de la Bolivie… On les distingue grâce à la couleur
de leur plumage et de leur bec.



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La laguna contient un gaz extrêmement toxique. Ce qui incite, manifestement, Hughes à faire son malin… Bon, je peux pas
la ramener, c’est ma cigarette qu’il tient entre les doigts.



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Faut pas croire, mais la voiture 6h par jour, ça fatigue.



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On se remet vite, en profitant de l’immensité du désert, qui change d’apparence toutes les heures. Celui-ci par exemple,
dont j’ai oublié le nom, est un mélange de roche rouge, érodée par le vent, et de mousse
verte qui se répand au hasard sur
quelques pierres.



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Après un énième bon repas en extérieur, on parcourt le Desierto Siloli, parsemé de plateaux rouges et marron, et de quelques
rochers qui semblent avoir atterri ici par miracle. C’est de la roche volcanique,
érodée par des siècles de vent et de pluie.



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Celle-ci a été baptisée L’arbre de Pierre et figure sur d’innombrables cartes postales.



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La dernière ligne droite de notre voyage consiste à nous acquitter d’une taxe de 30 Bolivianos pour traverser et dormir dans
la réserve Eduardo Avaroa.



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La Laguna Colorada manquant, à cet endroit, cruellement de flamants roses, on a cru bon de les remplacer. À vous de juger.



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Vers 15h30, on atterrit dans notre hostal. Un café plus tard, on suit Hughes l’intrépide qui nous propose une balade de 3h,
le temps d’escalader l’une des montagnes environnantes, et de revenir, avant le coucher du soleil.



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Au bout de 30 minutes, Abby nous abandonne. Je suis Hughes, en pestant malgré tout sur le chemin du retour. Le vent
me harcèle… Pour info, les photos suivantes sont l'oeuvre de Hughes : les piles de mon
appareil m'ont lâchée.



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Réveil dans la nuit de lundi à mardi à 4h. C’est bien calculé pour profiter des geysers Sol de Mañana. La pénombre donne
au lieu un côté encore plus irréel. À certains endroits, l’eau bout et jaillit de quelques failles. C’est magique, mais il fait froid…



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On repart donc prendre un bon bain d’eau chaude à 37°C, en compagnie de dizaines d'autres touristes. J’hésite quelques secondes,
puis décide d'accompagner Abby. Après 30 minutes de barbotage, on prend un bon petit-déj et on repart. Dernier stop
à la Laguna Verde qui, à cause de l'absence de vent, n'a rien
de vert, ou si peu.



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On lâche nos 2 Brésiliennes à la frontière chilienne, on déguste un énième Nescafé - dans un lieu tellement improbable qu’il en
devient savoureux -, on laisse Hughes dans un hostal spartiate - il veut escalader le volcan Licancabur dans la nuit -, et on reprend
la voiture pour 8h de trajet supplémentaires. Notre
dernière pause-déj a lieu dans un pueblo que parcourt un rio vert boueux,
entouré de montagnes dans
lesquelles on aperçoit un avion écrasé en 1992…





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S
<br /> MAGNIFIQUES les photos. Surtout les deux premières, je ne sais pas, mais ca me laisse transporter dans un ambiance far-west...<br /> <br /> <br />
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K
<br /> Just Magnifique....waouh...merci...bizou<br /> <br /> <br />
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I
<br /> c'est juste sublime, un vrai bonheur de te suivre dans tes aventures<br /> (vincent est aussi accro) ... bref ça donne trop envie !!!<br /> je t'embrasse bien fort ma belle.<br /> à très vite,<br /> ilanit<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Comptent de voir que tu kiffes tjs autant ton voyage. Je te remercie de nous en faire partager un petit peu, c'est dépaysant. Que la buena onda t'accompagne! Bises.<br /> <br /> <br />
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O
<br /> grrr j'ai oublié le s à envahissants...<br /> <br /> <br />
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