Quelques explications sur l'Équateur…
Dans un de nos nombreux trajets en bus, nous discutons avec un peintre-musicien originaire de Latacunga. Fan de heavy-metal, il embraye rapidement sur la politique de son pays. Très fier d’annoncer un taux d’alphabétisation supérieur à 90%, il se désole néanmoins de la corruption de ses hommes politiques. Il nous apprend entre autres que pas moins de 35 partis se disputent le terrain électoral (d’où les chiffres peints sur tous les murs).
Ces autobus que nous prenons justement nous donnent l’occasion de voir défiler un nombre impressionnant de vendeurs de boissons, brochettes, glaces, illustrés, chiens en faïence, pilules miracles… À ce sujet, les rares personnes peu aimables qu'il m'ait été donné de rencontrer en Équateur étaient les assistants du conducteur de bus. Certainement parce que ce job, comme celui de garçon de café ou de chauffeur de taxi à Paris, est un vrai métier de chien !
Selon les jours, on s’habitue plus à moins à traverser des villes en bordure de route, parfaitement désolées, qui semblent ne vivre que le temps de notre court passage.
Lorsque le boss de nos 2 premières auberges nous accompagne en voiture, il nous explique 2/3 choses importantes ici… Grâce à lui, on saisit l’importance de la démocratie sur le continent, du moins dans ce pays : ici, pour effectuer la moindre démarche (achat de voiture, voyage, déménagement, etc.), il faut être inscrit sur les listes électorales !
L’électricité est pourvue essentiellement grâce aux barrages hydro-électriques. Or, la saison des pluies n’apporte pas les précipitations espérées. Ce qui explique la fréquence des coupures, dont l’heure et la durée varient selon les régions. Nous assistons à Quito à une manifestation de riverains (et personnels de télé & radio…) excédés.