Batroun, 14/04 + Tripoli + Kadisha, 15/04/10
François a un programme bien défini pour ses 4 jours de vacances : boîtes, bars, sorties & plage… On le suit à Batroun puisqu’une charmante locale nous a affirmé que c’était calme et joli.
On confirme. Nous sommes quasiment les seuls clients du lieu, l’eau est turquoise, la nourriture pas mauvaise. Seul hic : les galets, pas franchements confortables.
On avise 3 transats et on passe notre journée à bouquiner, rêvasser, papoter, nager (enfin, François)…
Et on se prend un taxi direction Beyrouth pour retrouver David au resto. Un vrai rythme de vacances, quoi…
Le lendemain matin, on drive François à Tripoli, à l'extrême nord du Liban.
Au menu : petit-déj dans la rue, balade dans les souks, découverte d'une fabrique artisanale de savons… Ici encore, les femmes - souvent voilées - ne cessent de nous sourire.
En arpentant les ruelles de la vieille ville, on tombe sur le château Saint-Gilles qu'on cherchait sans penser le trouver aussi aisément. Ancienne citadelle, il surplombe la ville-dominos et abrite le QG des militaires. Marrant de tomber sur des uniformes kakis à chaque coin de ruines. On n'ose pas vraiment leur demander ce qu'ils font là.
Pendant que François passe 1h au téléphone avec sa douce, on monte les escaliers, on fait l'équilibre sur les remparts absolument pas protégés, on admire la vue sous tous les angles, on regarde les enfants jouer dans les cours d'écoles voisines, on écoute le flux des voitures juste en-dessous et on organise la suite de notre journée.
Négociation avec un chauffeur de taxi trié sur le volet sur la place principale (on a choisi la voiture la moins défoncée et on est tombées sur le driver le moins causant quoique charmant). Pour quelques dizaines d'euros, il nous emmène parcourir la vallée de la Kadisha. On avait bien pensé faire un peu de rando… et puis finalement non.
Déjeuner dans un énorme resto qui domine la vallée, conseillé par des jeunes du coin avec lesquels on tape la discussion ; promenade dans une des réserves naturelles de cèdres du pays ; et retour à Beyrouth.
C'est qu'il faut garder des forces pour notre soirée jusqu'au bout de la nuit, au B018.